Israël, un exemple pour l'Occitanie
Il y a 70 ans se réalisait cette prière : L'an prochain à Jérusalem !
Théodore Herzl ne verra pas ce rêve prendre forme mais grâce à cette volonté farouche de retour au pays, le peuple hébreu a pu enfin exister au grand jour.
En écoutant Emmanuel Valls sur une chaîne de télévision faisant l'apologie des États-nations et en expliquant que se battre pour un État catalan c'était un replis sur soi, je me disais vraiment que le peuple hébreu dépassait en intelligence et en clairvoyance ces "petits-hommes" comme l'écrivait Wilhelm Reich.
Le peuple hébreu nous démontre à nous, Corses, Catalans, Bretons, Occitans et tous les autres peuples colonisés qu'il faut garder espoir.
Pour nous Occitans, nous pourrions dire chaque matin :
L'an prochain à Albi ! L'an qué ven en Albi !
(Albi future capitale de la nation occitane)
Jean-Marc PELLET
***************************
Bon anniversaire Israël !
par Jean-Pierre Hilaire, coprésident du P.N.O
Il admire profondément la récupération par les Hébreux de leur langue historique, l’hébreu, quasiment disparu sauf dans des communautés réduites ou dans la Bible. C’est un exemple à suivre pour les Occitans.
Cet État créé par les Sionistes (nationalistes hébreux légitimes) et reconnu par l’ONU en 1948, est aujourd’hui comme hier environné de voisins plus ou moins proches, hostiles pour la plupart et rêvant de le détruire. Néanmoins, il a droit à l’existence dans des frontières sûres et reconnues internationalement.
Ce n’est plus le cas depuis la deuxième guerre israélo-arabe de 1973 et la mise en place par les gouvernements israéliens successifs de ce qu’on appelle très improprement en langage politiquement correct la « colonisation » alors qu’au sens strict du terme il s’agit de la récupération de territoires historiquement hébreux usurpés par les Arabes.
Bien que les Hébreux (terme préférable à Juifs) aient été incontestablement les premiers occupants de territoires comme la Judée ou la Samarie (Cisjordanie) aujourd’hui revendiqués par les Arabes de Palestine, la fin d’un conflit long et sanglant entre les deux nations passera par un compromis territorial. Ce conflit interminable alimente en partie l’antisémitisme dans le monde en général et en particulier chez les musulmans de l’État français et chez nos « islamo-gauchistes », même s’ils s’en défendent.
Il n’est plus, en effet, réaliste de croire que les Hébreux récupèreront un jour l’intégralité de leur territoire historique. Mais il n’est pas davantage réaliste d’envisager la création d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967 ni celle d’un utopique État binational réunissant Hébreux et Arabes.
La grande nation arabe qui va de l’Irak au Maroc est morcelée en une multitude d’États et la création d’un État arabe palestinien la morcellerait encore davantage.
Mais ce qui est souhaitable n’est pas nécessairement réalisable.
L’unité de la nation arabe si déchirée sur le plan tribal et surtout religieux (Sunnites, Chiites et Chrétiens) semble pour l’instant hors de portée.
De même la création d’un État palestinien n’est pas d’actualité étant donné qu’il n’y a pas de réelle volonté de la part de l’Autorité palestinienne et du gouvernement israélien actuel de négocier sérieusement pour parvenir à établir la paix.
Le seul élément positif est que la paix règne de facto avec l’Égypte et la Jordanie.
Or la paix n’est pas un renoncement. Une solution de compromis même fragile, même avec deux États sera toujours préférable à cet éternel conflit qui, avec l’implication de l’Iran et le jeu dangereux des impérialismes perse, turc et arabe dans cette région, menace la paix mondiale.
Alors que ses voisins végètent économiquement et oppriment leurs populations, l’État d’Israël est démocratique et prospère même si de profondes inégalités divisent la société israélienne. En cas de paix, cette prospérité pourrait gagner tout le Moyen Orient.
Cette paix ne pourra jamais être imposée par les grandes puissances même si elles peuvent et doivent (surtout les USA) jouer un rôle de médiation.
Le Parti de la Nation Occitane n’a pas de solution miracle à ce conflit.
Il ne soutient pas un quelconque gouvernement israélien. Il soutient simplement le droit à l’existence d’Israël.
Il pense que la paix ne pourra être le résultat que de négociations directes entre Arabes de Palestine et Israéliens. Or le temps presse. Pour des raisons démographiques, il ne joue pas en faveur d’Israël malgré le soutien des USA et sa supériorité écrasante sur le plan militaire.
L’épicentre des trois grandes religions monothéistes deviendra-t-il un havre de paix d’ici le 80ème anniversaire d’Israël ? C’est ce que souhaite le Parti de la Nation Occitane qui rappelle que son fondateur, François Fontan, avait un attachement particulier pour Israël.
Cela lui a valu ainsi qu’à notre parti, hier comme aujourd’hui, un déferlement caricatural d’opprobre et de haine. Nous continuons à assumer la défense d’Israël à qui nous souhaitons bon anniversaire et très longue vie.
Vive l’amitié entre l’Occitanie et Israël !
Relire le texte de Fontan et Veyrac sur la nation hébreu