"le Niger ne doit pas être une prison pour journalistes". Monsieur TANDJA, laissez travailler librement les journalistes !

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Le SNJ soutient les journalistes inculpés au Niger

22.12.07 | 19h26

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a assuré les deux journalistes français de la chaîne Arte écroués au Niger de "toute sa solidarité active", samedi dans un communiqué, estimant que "le Niger ne doit pas être une prison pour journalistes".

"Le SNJ est en contact avec le quai d'Orsay et demande à la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) de saisir les organismes internationaux compétents pour intervenir auprès des plus hautes autorités nigériennes afin de faire libérer tous nos confrères", a indiqué le premier syndicat de la profession.

Il a rappelé qu'outre les deux Français, deux journalistes nigériens, Moussa Kaka, correspondant de Radio France internationale (RFI), et Ibrahim Manzo Diallo, directeur du bimensuel Aïr-Info, sont également détenus au Niger.

Les deux journalistes d'Arte, Thomas Dandois et Pierre Creisson, ont été inculpés vendredi pour "intelligence avec des +bandes armées+", termes par lequel les autorités désignent les rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).

Les autorités reprochent aux deux Français d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre sans autorisation officielle dans le nord du Niger pour un reportage sur la rébellion touareg. Ils sont théoriquement passibles de la peine de mort.