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"URGENCE RÉFUGIÉS TOUAREG NIGER"

Une aide provisoire mais urgente !

Que se passe t-il ?

La reprise de la rébellion
Les Touareg du Niger et d’autres peuplades étaient entrées en rébellion contre le gouvernement Nigérien. Ce conflit avait pris fin en 1995 par un accord de paix, mais 11 années plus tard, les clauses de ces accords ne sont toujours pas appliquées par le Gouvernement du Niger. Les populations Touarègues souffrent toujours de discrimination et restent considérées par le régime actuel comme des Nigériens de seconde zone. Le minimum vital ne leur est pas garanti, cela malgré les richesses de leur sous-sol.
La richesse du sous-sol
Le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde est pourtant riche en minerais divers, dont l’uranium. Le gouvernement a concédé l’exploitation de mines et carrières à des groupes internationaux dont AREVA. Pour une grande partie, ces exploitations sont localisées sur les territoires de pacages des Touareg. Ceux-ci sont donc redevenus gênants. Non seulement, les populations locales ne profitent pas des emplois pouvant être créés, mais les régions ne bénéficient d’aucunes retombées économiques.
L’armée occupe et dégage le terrain
En retour aux revendications des Touareg souhaitant négocier et bénéficier de l’exploitation de leur territoire, le Gouvernement a envoyé l’Armée occuper avec violence le territoire d’Agadez. Les touristes ont déserté, les journalistes sont interdits, les échanges commerciaux sont suspendus. Agadez, la capitale du territoire Touareg est ville morte. Pour pacifier l’accès aux chantiers, l’armée déloge les populations. On dénombre de nombreuses arrestations et disparitions, des charniers sont découverts et des troupeaux entiers sont abattus à la mitrailleuse. La rébellion a réagi en lançant elle aussi de nombreuses attaques contre l’armée.
Les réfugiés affluent en différents points de la frontière avec l’Algérie.
Fuyant les exactions de l’armée et la zone de conflit, ne pouvant plus se déplacer ni nourrir leurs troupeaux, de nombreuses familles Touarègues se sont réfugiées à la frontière Algérienne (principalement à Inguézam) en abandonnant tous leurs biens. Ils sont désormais près d’un millier et leur nombre croît de jour en jour. Pour les réfugiés, se posent en urgence les problèmes logistiques. Il faudra un certain temps pour que les grosses organisations internationales (le Croissant rouge et la Croix rouge) puissent intervenir.
Que peut-on faire ?
Une aide provisoire mais urgente !
Il faut pouvoir subvenir aux premiers besoins des familles qui ont dû tout abandonner. Cette aide d’urgence de quelques semaines ou mois consiste principalement en fourniture de semoule, d’huile, de médicaments et de petits matériels de cuisine.
L’argent récolté sera envoyé directement, sans intermédiaire, à l’ADMP (Association pour le Développement du Monde Pastoral) qui opère déjà sur place auprès des réfugiés par l’intermédiaire de son vice-président.

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pour une famille...

Merci de libeller votre chèque d’un montant de ..................... à l’ordre d’UNIGER et de l’adresser avec ce bon de versement à :
Christine VILLERS
59 J rue Sainte Catherine
59000 LILLE
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