Niger / Election / liste des 10 candidats à la présidentielle

Pour info :

liste des dix candidats à l'élection présidentielle du Niger du 31 janvier 2011 :

-ABDOULAYE AMADOU TRAORE

-AMADOU BOUBACAR CISSE

-Mme BAVARD MARIAMA GAMATIE HAMIDOU

-CHEIFFOU AMADOU

-HAMA AMADOU

-ISSOUFOU MAHAMADOU

-MAHAMANE OUSMANE

-MOUSSA DJERMAKOYE MOUMOUNI

-OUSMANE ISSOUFOU OUBANDAWAKI"

-SEINI OUMAROU

Comments

[Mouha Eggour]

Nouvel an,  nouvelles élections, nouvel espoir, nouvelles réflexions pour un choix
responsable


Au seuil de ce nouvel an 2011, j’en profite pour présenter mes vœux de bonheur, de gloire, d’amour, d’espoir et de prospérité à tout
le peuple nigérien dont l’année 2010 a été décisive et dont les espoirs d’une renaissance se focalisent sur l’année qui débute. En effet,  nous
pouvons dire sans risque de nous tromper que le progrès de l’humanité se veut être une préoccupation de tous les jours, tout au moins pour ce qui est des forces progressistes et des bonnes
volontés qui veulent et qui œuvrent sincèrement pour cela. Ainsi, désormais nous n’avons plus droit à l’erreur tant dans nos choix que dans nos visions politiques en vue de permettre à notre pays
de répondre aux exigences du moment, comme la justice sociale, la cohésion sociale, la transparence, la démocratie, ou encore la bonne gouvernance, pour ne citer que celles-là. Mais quoi qu’il en
soit, notre objectif se veut d’aider à contenir les nombreux débordements et autres maladresses souvent observés chez des responsables nationaux dans la gestion quotidienne du pouvoir. Autant ceci pourrait servir
de miroir pour certains dirigeants encore désireux de bien faire, autant cela pourrait demain
guider nos compatriotes dans le choix de nos futurs dirigeants. C’est pourquoi et en cette période
électorale, nous avons le devoir de nous en convaincre sur le choix des bons dirigeants, qui sont capables de servir mieux  les intérêts de notre pays
et de nos laborieuses populations.


Généralement, l’expérience politique de notre pays nous a permis de comprendre qu’un dirigeant du type autoritaire n’a de
considération que pour lui-même, et son but est de pouvoir imposer son dictat à tous, pour mieux contrôler la situation et mieux se servir, confondant ainsi le pays à une entreprise familiale. Un
tel chef n’a aucune considération pour les besoins légitimes, les désirs et les aspirations du peuple comme c’est souvent le cas dans les grandes monarchies. Par contre, un bon dirigeant doit
toujours être à l’écoute de son peuple pour mieux répondre à ses attentes et pour mieux le servir. Une telle approche doit être fondamentale et digne d’un dirigeant qui se sacrifie, qui sert et
qui exerce son pouvoir en montrant l’exemple à suivre. Il doit être capable d’anticiper, de faire des projets et de
voir au-delà du présent immédiat, ça sera à son honneur, à celui de sa famille et à la gloire de son pays. Ainsi, un bon dirigeant doit posséder un certain degré d’imagination et de vision altruiste. C’est comme ça qu’il aura démontré ses compétences de chef et pourra mériter le respect de tout le monde, même de ses adversaires
politiques. Ce qui est possible avec une bonne intention, comme celle du Général Salou Djibo, avec une bonne équipe.


Un bon dirigeant doit aussi être pragmatique et efficace, avoir une conception claire et précise de ce qu’il veut pour son peuple et
qui est juste et réalisable. Il doit être conscient de ses responsabilités et fidèle à ses convictions, et avoir la force morale et le courage
nécessaires pour agir avec vivacité et détermination. Avec cette détermination, ce courage et une bonne intention, il sera toujours guidé par Dieu le Tout-Puissant et ne se laissera pas
décourager et influencer ni par ses adversaires, ni par son entourage familial, ni par une défaite quelconque ou l’adversité. Cependant, pour atteindre ce but, il doit savoir travailler avec son
peuple, susciter son admiration, son soutien, son respect, sa confiance, sa fidélité et sa réceptivité. Il doit pouvoir motiver, organiser et guider les gens, pour les aider à construire ensemble
leur pays en vue d’atteindre l’harmonie, la quiétude et le bien-être social. Ainsi, même si une décision est difficile et complexe, un bon dirigeant aura toujours les moyens et les ressources
spirituelles et mentales pour aller jusqu’au bout, sans se laisser décourager par les critiques.


En ce temps de démocratie, un bon dirigeant qui veut se faire élire ou nommer tant au niveau local, régional que national, doit faire
preuve d’un intérêt altruiste sincère à l’égard de son peuple. Il doit avoir le temps d’accorder un sourire, ou d’entamer une conversation amicale. Il doit s’intéresser sincèrement à la vie, aux
espérances et aux rêves de ce peuple. Il doit aussi développer une ambiance de camaraderie qui favorise le partage, ainsi que l’échange des idées et des opinions dans un climat horizontal et
respectueux. Il ne doit pas s’enfermer dans une tour d’ivoire inaccessible, et par conséquent il doit régulièrement tenir des réunions avec les représentants du peuple pour connaitre et partager
leurs points de vue au sujet des problèmes rencontrés dans la cité et pour des nouvelles initiatives constructives et préventives. Ce qui va, non seulement permettre de bien communiquer, d’avoir
les mêmes objectifs, et surtout de mener à bon terme une action collective. Ainsi, à travers son exemple de transparence, de
concertation-participation, d’impartialité, d’intégrité, d’honnêteté, d’une grande force morale et de caractère dans tous ses rapports, il
gagnera l’estime et la confiance de tous. Par contre, un dirigeant dont les intentions sont sans cesse mises en doute par son peuple, perd sa
crédibilité. Très peu de gens, en effet, sont fidèles et loyaux envers quelqu’un qui est instable, malhonnête, faible ou débauché. Ce qui fait de l’autodiscipline une nécessité absolue pour un bon dirigeant.


En effet, tous les humains disposent, à la base, d’une certaine dose de jugement qui leur permet de faire un
discernement entre le bien et le mal. Suivant l’histoire de l’humanité, on verrait que toute personne possède sa propre perception du bien et du mal et que cette perception est fondée soit sur la
religion, soit sur les lois et la législation en vigueur, soit sur la culture ou sur les choix individuels. Pour ce qui nous concerne, nous insistons sur la religion musulmane à travers laquelle
Dieu guide les hommes afin qu’ils acquièrent une bonne moralité et un excellent caractère, car c’est Lui qui guide l’humanité vers le meilleur mode de vie. Et, à ce sujet, les enseignements
coraniques sont assez nombreux pour exhorter les gens à la culture de la moralité et à la promotion de la bonne conduite, toutes choses qui favorisent la quiétude et la solidarité au sein de la
société. Ainsi, la bonté d’un dirigeant fait qu'il n'ait pas de penchant pour obtenir la victoire pour lui-même et
pour laisser se propager les plaisirs de l'âme. La qualité du dirigeant pieux, modeste et doux, est de faire passer les droits des autres avant ses droits en se souciant d’être  juste et équitable.