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occitan-touareg

Alain RUBIN : Chacun peut et doit penser avec sa tête.

10 Mai 2010 , Rédigé par Papadoc Publié dans #TRIBUNE LIBRE

Koush et Israël

Il y a quelques années je me suis cru autorisé à répondre sur Internet à un certain Fidel Castro.

Vous savez, c’est le caudillo à vie, le fondateur de la dynastie qui dirige Cuba depuis le renversement de Batista en 1959.

L’homme pointait en effet un doigt accusateur sur le Pape. Il lui reprochait que la religion chrétienne était la cause des malheurs des populations noires, réduites en esclavage et humiliées.

Je ne suis d’habitude pas spécialement solidaire du Pape, mais j’ai trouvé que là, quand même, l’imposteur cubain allait un peu trop loin dans l’ignorance prétentieuse ;  j’ai trouvé qu’il n’était pas vraiment qualifié pour jouer les pourfendeurs de l’esclavage négrier, lui qui fait ami- ami  avec la dictature des ayatollahs, une dictature qui dirige un pays qui a été en guerre, pendant plusieurs années contre l’Irak de Saddam Hussein, pour le contrôle d’un petit territoire, le Khûzistân ou Arabistan. Cette région, rappelons-le, était alors principalement peuplée par des descendants d’africains, des hommes et des femmes, razziés par les arabes pour les besoins de la première grande traite négrière, la traite orientale dont la députée Taubira prétendait interdire de parler.

L’esclavagisme négrier iranien, qui n’avait pas grand à voir avec « la malédiction de Cham », n’a jamais eu l’air de poser problème au génie de village qui a dirigé presque 50 ans Cuba.

Il n’en pose pas non plus au bouffon du théâtre de la main d’or, qui ne crache pas sur les petits fours de la dictature, dont les ors proviennent, en grande partie, du trafic négrier de la traite orientale. Remarquez, peut-être que l’homme n’en a jamais entendu parler de cette traite là, traite qui a arraché à leurs villages et aux leurs près de 20 millions d’africains. Au début des années trente du 20ème siècle, le journaliste Joseph Kessel fera un fameux reportage en suivant une caravane d’hommes et de femmes de l’Afrique noire, enlevés à leurs villages pour être vendus en Arabie et jusqu’en Inde, dans le futur Bengladesh où un grand seigneur, par ailleurs bon croyant selon la charia, possédait encore, en toute impunité, plus de trente mille esclaves arrachés à l’Afrique.

A l’entendre, notre leader de la révolution «  socialiste » cubaine, la cause des causes de la mise en esclavage des africains était d’abord à rechercher dans la bible. Foin du mode de production esclavagiste d’états fondés par des aristocraties guerrières locales, foin de la conquête musulmane et d’un trafic négrier qui commencera avec celle-ci, menée par des hommes qui n’ayant jamais lu la Bible, ignoraient tout de la « malédiction ».

Notre sous- Staline tropical précisait en effet son propos,- un propos bien connu précisait-il-, « c’est la biblique malédiction de Cham qui est la cause »! En d’autres termes, la cause des causes, c’était encore et toujours les Juifs, parce qu’ils s’étaient entêtés, avec leur Tora qu’ils repasseront autour d’eux au moyen du christianisme avec « l’ancien testament ». Et notre seigneur féodal du futur Bengladesh, lecteur assidu du coran,  c’est très certainement de la faute de la malédiction biblique s’il achetait encore des esclaves africains en plein 20ème siècle et en possédait plus de 30000 au détour des années trente ?

Je reviendrai  sur la découverte du dictateur cubain.

Quand mon ami Aldo Scialom m’a demandé de venir discuter avec votre association*1, je lui ai suggéré de parler de la relation d’Israël avec Koush, c'est-à-dire de dire quelle est la place des éthiopiens dans les textes paradigmatiques Juifs.

Je lui ai proposé  de parler de Koush en tant que personnification des populations noires africaines dans la Torah écrite, c'est-à-dire la Bible, et aussi dans la tradition des cohanim et des rabbins, tradition qui produira la Torah orale, tradition alors presque millénaire, mise sur le papier dans les deux Talmud et divers travaux, en particulier l’ouvrage de Flavius Josèphe « les antiquités juives ».  Je  lui ai proposé de rappeler les textes qui servent de prétexte à l’accusation du leader maximo et de les confronter à la réalité, c'est-à-dire, regarder si les peuples noirs d’Afrique n’ont jamais eu de relations matrimoniales avec les Hébreux, les Juifs, ou si au contraire leur relation avec eux est conflictuelle comme on en rend responsables ces derniers.

Flavius Josèphe, je le rappelle pour ceux qui l’ignoreraient,  a été un témoin direct et un acteur dirigeant de la 1ère guerre des Juifs contre les légions romaines, contre les soldats aguerris de la plus grande et stable puissance avant les USA.  Il a écrit, lui aussi, sur le sujet, en rédigeant la tradition qui va se trouver soumise à la discussion critique et mise en forme plus tard dans les Talmud.

On a donc beaucoup parlé des noirs et des Juifs ces dernières années ;

On en a surtout parlé dans des milieux essentiellement marqués par l’antisionisme. 

Disons comment nous voyons la chose : l’antisionisme, c’est une espèce de capuche posée sur l’antisémitisme pour l’accommoder aux goûts d’une intelligentsia hypocrite, de « gauche » ou de « gauche extrême » le plus souvent aujourd’hui, fascinée par l’islam politique qui joue, dans son imaginaire et ses équations politiques, la fonction de patrie de substitution qui fut celle de l’URSS et ses prolongements jusqu’en 1991. En France, elle se résume principalement en un hyper actif microcosme du show biz et de  diverses petites boutiques politiques se réclamant d’un ersatz frelaté de marxisme (NPA, POI…).

En 2010, cette haine pathologique et grimée, envers le Juif, puise aux sources de ce qui subsiste du stalinisme d’un côté et de l’autre à celle de l’islamisme. Ce sont les deux principales mamelles, complétées par les petits tétons prostituant la réputation politique et morale de Leïb Davidovitch Bronstein (Trotski) pour lui faire dire le contraire de ce qu’il pensait et écrira avec précision sur une période de dix ans avant son assassinat par un sbire de Staline.

Les deux principales sources intellectuelles empoisonnées se sont rejointes.

Elles tentent de faire accroire que la grande tragédie humaine que fut la traite négrière, - traite qui commencera au 8ème siècle avec le djihad des arabes partant à la conquête de l’Afrique et de l’Europe, pour répondre à une invitation de MHMD, et se clôturera pour l’essentiel au début du 20ème        siècle, avec la conquête du Maroc-, fut l’œuvre des Juifs et non celle des organisateurs de ce que l’on appelait les rezzous.

Et si les Juifs n’en étaient pas les artisans, on vient ici et là nous expliquer qu’ils en étaient quand même les inspirateurs idéologiques, avec la Torah et les principaux bénéficiaires. C’est la thèse de Castro et de quelques autres.

Vous vous souvenez de Dieudonné et de son homme de main, le fasciste « négriste » Kami Séba. Les deux compères attribueront aux Juifs un rôle majeur dans la traite occidentale. Pour le second personnage, les Juifs menaient une sorte de combat éternel, depuis l’époque de la plus haute antiquité : c’était  le combat quasi eschatologique des Hébreux contre les Noirs.

Comme je l’ai dit en tout à l’heure, le leader maximo- à vie a rajouté son grain de sel, donnant une causalité « biblique » au supposé racisme anti-noir, dont la culture juive serait la cause puis le vecteur et le bénéficiaire.

Plus le mensonge est gros…

La relation entre les douze tribus hébraïques et les populations africaines est inscrite dans la Torah écrite et aussi dans la tradition juive. Elle y est l’objet d’une querelle au sujet du mariage de Moïse  -dans la bible elle-même. Dans la tradition, dans la Torah orale, on en trouve les échos dans le livre de Flavius Josèphe, « les antiquités juives ». Elle se manifeste nettement, deux fois  dans la Bible, dans l’Exode et dans « shir hashirim », le Cantique des cantiques.

Cette relation conflictuelle, que l’on nous reprochait du côté  de chez le représentant de la dictature iranienne en France, je pense à Dieudonné et au parti chiite de Gouasmi, en accusant les Juifs d’être les principaux artisans et les grands bénéficiaires du trafic négrier, leur idole, le chef du Reich hitlérien, nous la reprochait autrement. Il nous le reprochait à l’inverse.

Pour Hitler, Il fallait se débarrasser des Juifs parce qu’ils empoisonnaient la race aryenne et les allemands en particulier ; ils « polluaient »- disait-il- la race blanche et la glorieuse race germanique en particulier, par leur intellectualisme d’une part et surtout, d’autre part, parce qu’ils étaient, expliquaient encore les théoriciens racialistes nazis, parce qu’ils étaient un mélange de blancs et de noirs… En épousant des allemandes et des allemands, ils apportaient à la « race germanique » des fragments raciaux nègres corrupteurs.

Les Juifs, avec leur part de « sang nègre », polluaient la brave et glorieuse race blanche, entendra-t-on sur les tribunes, dans les discours et les articles des nazis.

Comme je viens de le rappeler, la polémique rebondira il y a 5 ans, chez Dieudonné, chez l’homme des islamistes iraniens en France et chez le chef du petit groupe « noiriste » Kemi Séba. Les deux hommes étaient alors associés dans leur haine pathologique envers le Juif, ce pelé, ce galeux coupable de tout.

Le premier reprochait aux Juifs de l’avoir empêché de faire un film sur le code noir de Colbert.

On ne voit d’ailleurs pas pourquoi les Juifs auraient fait cela. En effet, la première mesure prévue par le code noir de mars 1685 du ministre de Louis XIV, Colbert, c’est la reprise d’un précédent édit ayant pour auteur Louis XIII, avec  pour objectif premier : l’expulsion des juifs de toutes les possessions françaises concernées par la présence des esclaves africains.

Article Ier – Voulons et entendons que l’édit du feu roi de glorieuse mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles ; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nos îles tous les Juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d’en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens.

Evidemment, on peut toujours dire que si on décide de les expulser, les Juifs, c’est qu’ils étaient là où se réalisait l’esclavage négrier, preuve qu’ils y participaient. Sûrement, que des Juifs y ont mis la mis la main à la pâte et en ont tiré un revenu. Mais étaient-ils les seuls ? Les aristocraties guerrières des empires africains islamisés et non islamisés, n’étaient-elles pas des pièces essentielles, sinon les pièces maîtresses de la traite associés aux négriers arabes et européens ?

Le second écrivait une ténébreuse légende cosmique.

Les Juifs, depuis les temps reculés de leurs ancêtres les Hébreux, faisaient tout pour combattre les « noirs » et les empêcher de se développer, expliquera Sami Kéba.

Dans l’un et l’autre scénario de film de science fiction catastrophe, la « malédiction de Cham » auraient été l’outil idéologique nécessaire produit par les Juifs. C’est à peu près à la même époque, que Fidel Castro se découvrait grand connaisseur de la Bible et qu’il exigeait du Pape qu’il fasse ses excuses publiques et solennelles aux descendants des esclaves et dénonce la Bible.

A l’époque, c’est ce qui m’a amené à relire les bibles que j’ai à la maison.

Je vais vous faire un peu de lecture, rassurez vous, je ne vais pas vous infliger une longue lecture. Je vais vous seulement vous lire quelques extraits, pour vous montrer aussi, les mensonges d’état et l’arrogance de prétendus libérateurs du peuple, qui le méprisent et croient qu’il va les croire sur parole pour toujours, sans aller jamais vérifier leurs affirmations.

Je vais vous lire maintenant ces extraits de la Bible où apparaît la question noire, la soi-disant malédiction de Cham. Je vais vous lire ce qu’elle écrit du mariage de Moïse avec la femme éthiopienne, ainsi que la plainte de la « noirâtre » dans le cantique des cantiques et, un peu plus tard, comment Flavius Josèphe  a restitué tout cela dans les « antiquités juives » il y a deux mille ans. Nous verrons qu’il ne s’y trouve nulle part  une malédiction des noirs, que ce soit dans la Bible ou dans la tradition juive collectée par le premier chroniqueur moderne dont l’œuvre nous est connue.

Ensuite, je vous ramènerai aux temps présents avec le retour des tribus perdues d’Israël.

Je vous parlerai des Ibo ou Igbo du Nigeria (se désignant par le nom de « Bné Israël ». Ils sont 28 millions à la Nigeria). Je vous parlerai des Lembas du Zimbabwe et d’Afrique du sud dont la langue comprend des survivances significatives de l’hébreu ; je vous dirai quelques mots des Daggatoun ou Dagga du Mali (région de Tombouctou), des Bani Israël du Sénégal, des Tutsis du Rwanda et du Burundi qui revendiquent la même parenté dans la tribu de Dan que les Juifs d’Ethiopie et que le million de Dan et d’apparentés de Côte d’Ivoire. Si nous avions le temps ce soir, nous pourrions aussi parler de l’histoire des métis du Cap-Vert et de l’Angola.

Pour ce qui concerne les Beta Israël d’Ethiopie, je ne vous apprendrais rien que vous ne connaissiez déjà. Ils ne font que confirmer mon propos.

Certains utilisent ces faits pour essayer de les tourner contre le peuple juif, déclarant que les Juifs non noirs, les Ashkénazes et les Sépharades, ne sont pas Israël mais des « imposteurs turco tartares khazars (les ashkénazes) ou berbères (les sépharades). Cette argutie est reliée à une ignorance crasse, tant des faits historiques que de la tradition juive.

C’est ainsi qu’Internet donne la parole à un homme, un africain, expliquant que les Juifs, les vrais, ce sont les noirs, et seulement les noirs, et que le judaïsme, le vrai, ce n’est pas la tradition des Hébreux déportés à Babylone et ceux restant en Israël et produisant les deux Talmud dans les premiers siècles de l’ère chrétienne. Les Talmud recenseront près de huit siècles de traditions juives et de points de vue des « sages d’Israël » jusqu’au 5ème siècle de l’ère chrétienne.

Avec cet africain hôte d’Internet, nous avons ici affaire à quelqu’un qui soutient le contraire des arguties fantasmatiques de Kemi Séba, mais dont le résultat des raisonnements, avec un argumentaire inversé, revient encore et toujours à pointer méchamment les Juifs pour en faire les ennemis par excellence.

Si nous devions résumer la relation Hébreux/ noirs, en faisant parler la Bible et la tradition rabbinique, nous devrions revenir à l’événement matrimonial fondant un pacte moral et politique entre les éthiopiens et les Hébreux fondant la confédération des douze tribus devenant la nation hébraïque, l’ancien Israël et la future Judée.

Le second mariage de Moïse dans la Bible

Le mariage de Moïse dans les « antiquités juives » de Flavius Josèphe.

« Myriam et Aaron médirent de Moïse. A cause de la femme éthiopienne qu’il avait épousée, car il avait épousé une Ethiopienne ». (Nombres chapitre XII-1- page 278, Bible bilingue traduction par les membres du rabbinat français sous la direction de Zadoc Kahn- nouvelle édition 1994 reprenant une édition et une traduction de 1907).

Au chapitre XI, on y rappelle que les Hébreux ne sont pas seuls à suivre Moïse. Parmi cette population, se trouvent en particulier des Ethiopiens. En épousant une Ethiopienne, Moïse marque l’unité spirituelle d’éléments ethniques variés, qui recevront tous la Torah et formeront ensemble la future nation. La bible, en insistant sur ce point, réfute par elle-même et par avance les tonitruants Castro, Dieudonné et autres Kemi Séba et leurs commanditaires de la « révolution islamique ».

Je parlais tout à l’heure du témoignage de Flavius Josèphe. Citons-le ici :

« Les Ethiopiens, qui sont établis près des Egyptiens, avaient envahi leur territoire et pillé les possessions des Egyptiens. Ceux-ci, indignés, leur déclarèrent la guerre pour venger l’affront (…) accablés par ces revers, les Egyptiens eurent recours aux oracles et aux divinations. Dieu leur ayant conseillé de prendre pour allié l’Hébreu, le roi mandat sa fille de lui donner Moïse pour en faire le chef de son armée (…) Tharbis, la fille  du roi des Ethiopiens, voyant Moïse amener l’armée près des murailles et lutter vaillamment, admira l’ingéniosité de ses manœuvres. Elle comprit que c’était lui la cause du succès des Egyptiens, alors qu’ils en étaient à désespérer de leur indépendance, et de la situation critique des Ethiopiens, qui s’étaient vantés de leurs succès contre eux ; elle tomba follement amoureuse de lui, et sous l’emprise de la passion lui envoya le plus fidèle de ses serviteurs pour lui faire une offre de mariage. Il accepta la proposition contre la reddition de la ville, et s’engagea par serment à la prendre pour épouse, et donc à ne pas violer le pacte une fois maître de la ville ; les événements suivirent de près ces pourparlers. Après avoir défait les Ethiopiens, Moïse rendit grâce à Dieu et célébra les noces, puis il ramena les Egyptiens dans leur pays ». (Les Antiquité juives- édition bilingue français grec, pages 124 à 126- éditions du CERF).

Flavius représente ici ce que l’on appelle la tradition juive, ce qui forme le vaste et profond terreau de la Torah orale, dans lequel puisent les sages d’Israël pour expliciter les textes et donner les points de vue contradictoires soumis au vote des sages et rendus publics sans n’ être jamais qu’un point de vue relatif et conjoncturel, tout le contraire d’un livre de diktats totalitaires. C’est probablement ce qui explique la hargne dont le Talmud fut constamment l’objet. On le brûlera en place publique à plusieurs reprises avant, pendant et après l’inquisition. Je tenais à signaler ce point. La tradition que les Talmud recensent et discutent d’une façon dialectique est une école de démocratie pour tous les peuple. Elle ignore les idoles humaines. Chacun peut et doit penser avec sa tête.

La tradition exprime ici, dans les antiquité juives* de Flavius Josèphe que l’événement- situé un peu plus tard, pendant le cours de l’exil, par la Torah écrite- n’est pas un événement mineur.

En d’autres termes, Moïse qui apporte la Torah et Salomon qui bâtira le Beit Hamikdach, l’un comme l’autre possèderont un point commun, qui n’est pas là où on le croit généralement : ils ont épousé ou fréquenté une femme éthiopienne. Un détail ? Qui peut sérieusement le croire et le soutenir.

Alain Rubin

*1 L’association des amitiés judéo-chrétiennes

*2 Flavius Josèphe (-38 – 100), Initialement écrits en araméen, on ne possède plus que la version grecque des vingt livres qui forment l’ouvrage rédigé après 66. AR

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