Mais peut être que tuer des enfants juifs ce n’est pas tuer des enfants ?

A propos du conflit Israël/Palestine je lis régulièrement que les méchants Juifs de Tsahal prennent plaisir à tuer les enfants de Gaza. Ce discours récurant tenu par le Hamas et ses amis français de la LCR commence à me gonfler un peu beaucoup !

Je vous donne en lecture un texte d'un ami que vous pourrez télécharger ici. Jean-Marc Pellet

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...C’est ainsi que l’hebdomadaire du POI (parti ouvrier indépendant) du 24 au 30 juillet dernier donne la parole à un membre du comité de rédaction de la revue « dialogue ». L’interviewé s’y exprime au nom des trois initiateurs d’un appel « pour le droit au retour, pour un seul état ». Les deux autres premiers signataires de cet appel sont : Louisa Hanoune, député algérien, restée célèbre dans son pays pour sa politique préconisant le front unique du mouvement ouvrier et démocratique en Algérie avec l’islamisme politique (FIS) ; unité d’action essentiellement diplomatique menée au nom de la « démocratie » et du respect du suffrage populaire. Salah Salah, un membre du Conseil national palestinien.

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***** les actes glorieux de résistance à l’oppresseur sioniste se caractérisent fréquemment par l’assassinat, délibéré, d’adolescents et même d’enfants. Kuntar, la nouvelle idole palestinienne est à cet égard symptomatique. Libéré dans le cadre du dernier échange de prisonniers, il n’a pas eu un mot de regret pour la fillette de quatre ans dont il a fracassé la tête avec la crosse de son arme. Il s’est même déclaré fier de cet exploit de brute inqualifiable. Parmi ses supposées turpitudes, Israël serait tueur d’enfants. Tous les jours la TV du Hamas le proclame. Le « reportage » de la mort du jeune Mohamed Al Dura est aussi un autre symbole, celui d’une armée prête à demander des comptes à un de ses soldats qui aurait effectivement tué un enfant. Des contres enquêtes montrent que non seulement le petit Al Dura n’a pas été volontairement tué par un soldat de Tsahal mais, plus probablement, tué par des balles provenant des armes des tamzin. Pour éclairer cette question, les meurtres d’enfants, dans le conflit armé qui dure depuis 1948, nous donnerons quelques dates et cas d’assassinats d’enfants et d’adolescents israéliens. Ces quelques exemples, pris parmi beaucoup d’autres, montreront que les morts d’enfants juifs ou de jeunes gens n’ont rien d’involontaire, que ce ne sont pas des « dégâts collatéraux » mais des tueries délibérées :

- 1er janvier 1952, sept « fidayîn » exécutent une jeune fille de 19 ans chez elle

- 11 juin 1953, un groupe armé attaque à leur domicile un jeune couple et les blesse mortellement

- 11 avril 1956, 2 enfants et un jeune ouvrier sont tués dans une synagogue remplie d’enfants et d’adolescents, cinq autres sont blessés par les tirs d’armes à feu des « combattants » palestiniens - Notons ici, l’assassinat, le 12 septembre 1956, de deux soldats Druzes

- Le 22 mai 1970, un bus scolaire est attaqué. Sur les 12 personnes tuées, 9 sont des enfants, 24 autres sont blessés

- Le 15 mai 1974, les « révolutionnaires » « marxiste » du FPLP, pour lesquels se pâment d’amour les « révolutionnaires » en chambre de la LCR, tuent 27 personnes désarmées. Parmi elles, 21 enfants, 78 autres sont blessés

- 22 mai 1970, autre attaque d’un bus scolaire, 12 tués dont 9 enfants

- 7 avril 1980, les « combattants -résistants » attaquent la maison des femmes d’un kibboutz, 3 enfants sont tués

- 29 octobre 1998, un bus scolaire et un véhicule d’escorte sont victimes d’une attaque à l’explosif ; un soldat est tué. Il y avait dans le bus 40 écoliers d’une école élémentaire

- 20 novembre 2000 une bombe explose au passage d’un bus scolaire, deux tués - 28 novembre 2000, nouvel attentat contre un bus scolaire par islamikaze du Hamas, 2 adolescents sont tués

- 1er juin 2001, 21 jeunes gens sont tués et 120 grièvement blessés dans l’attentat contre une discothèque

- 16 février 2002, 3 adolescents sont tués et 30 personnes blessées par un attentat suicide des « marxistes » du FPLP (« marxistes » palestiniens tant admirés par la LCR et autres débris du stalinisme et de ses pseudo oppositions)

- Le 2 mars 2002, les « combattants- résistants » du Fatah Al Aqsa, -adorés par une certaine presse parisienne-, pour tuer des jeunes, des adolescents et leurs parents, attaquent une Bar mitzvah : 10 tués et 50 blessés

- Le 27 mars 2002, le Hamas ne veut pas être en reste. Un de ses « résistants- combattants » attaque un seder (repas traditionnel de la pâque juive) en se faisant sauter et partir épouser les vierges d’Allah : 30 tués et 140 blessés graves - 27 avril 2002, un « résistant- combattant » vient tuer chez elle une fillette de 5 ans

- 27 mai 2002, une femme et sa petite fille sont assassinées et 37 personnes blessées, par un « résistant » à la bombe du Fatah Al Aqsa

- 10 novembre 2002, un « combattant- résistant » s’introduit dans un kibboutz et assassine 5 personnes, dont 2 enfants qui sont tués dans leur sommeil

- Internationaliste lui aussi, à sa manière, le Hamas envoie un musulman britannique se faire exploser dans un club fréquenté par des jeunes ; 3 personnes tuées, 60 blessées

- Toujours aussi héroïque dans le choix de ses cibles, le 3 avril 2004, Hamas envoie un pistolero tuer à leur domicile un homme et sa fille de 14 ans

- Jaloux de cet exploit audacieux, le 2 mai 2004, une équipe patronnée par le Fatah et le Hamas, vient tuer une femme et sa fillette

- Le 28 juin 2004, ce sont les valeureux combattants du Hamas qui s’en viennent assassiner à coup de Kassam un homme et son fils âgé de 4 ans. 7 autres personnes sont blessées, dont la mère de l’enfant tué.

- Le 29 septembre 2004, le Hamas assassine à coup de Kassam deux touts petits enfants

- Le 15 janvier suivant, un éclat de Kassam blesse mortellement une jeune fille de 17 ans (Sderot est un endroit particulièrement visé par les artilleurs de Hamas basé à Gaza, le prétendu ghetto de Varsovie des temps présents dont les « nazis » seraient Israël)

- Le 25 juin 2006, deux lycéens sont kidnappés et assassinés par des « résistants- combattants » palestiniens ….

La liste est encore longue de ces exploits militaires palestiniens, prenant pour cibles juives des bébés, des enfants, des adolescents et leurs parents, pendant une fête, un office religieux, à l’école ou en s’y rendant, dans un bus scolaire. Tous les mouvements palestiniens ont organisé ou parrainé ces meurtres politiques. Ce qui n’empêche pas ces mêmes organisations, particulièrement Hamas et sa télévision, et toute la constellation « internationaliste »de leurs sympathisants, de hurler, vociférer, accuser Israël d’être un ignoble meurtrier d’enfant. Israël est accablé jusqu’au Mali, ou un monument à été érigé, pour commémoré le « martyre du petit Mohamed Al Dura ».

Israël n’a pas revendiqué cette mort. Bien au contraire, et il a proposé une enquête minutieuse (refusé par l’autorité et les organisations palestiniennes) pour en déterminer les circonstances et les responsabilités exactes.

A l’inverse d’Israël, Hamas, Fatah Al Aqsa, FPLP, et la constellation des petits groupes armés, affirment tous hautement et fièrement leur paternité sur des meurtres, tous volontaires et minutieusement programmés ayant eu pour cibles des enfants, des adolescents, des femmes, des passants.

Mais peut être que tuer des enfants juifs ce n’est pas tuer des enfants ?

Alain RUBIN